Logements : Marine Le Pen dénonce une « folie collectiviste » et compare la France à l'URSS
Marine Le Pen s'insurge contre une étude de l'Insee qui suggère que 25% des foyers français habitent des logements « trop grands ». Pour la cheffe du Rassemblement National, il s'agit d'une tentative de stigmatisation et d'une logique collectiviste rappelant l'URSS. Elle dénonce une politique intrusive qui vise à contrôler la vie privée des Français.
Dans un message publié sur X (anciennement Twitter) ce mardi 8 juillet, Marine Le Pen a vivement réagi à la publication d'une étude de l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (Insee). Cette étude révèle qu'un quart des foyers français vivent dans des logements considérés comme « trop grands » par rapport à la composition de leur famille.
« Ça devient l'URSS ! » a-t-elle écrit avec force, soulignant l'absurdité de vouloir imposer des normes de logement aux citoyens. Elle accuse le gouvernement de vouloir contrôler la vie privée des Français et de les culpabiliser s'ils ont choisi de vivre dans un logement spacieux.
L'Insee justifie cette étude en expliquant qu'il existe un nombre important de logements sous-occupés en France, ce qui contribue à la crise du logement et à la pression sur les prix. Cependant, Marine Le Pen estime que l'État n'a pas à se mêler des choix individuels en matière de logement.
« On ne peut pas imposer aux gens la taille de leur logement », a-t-elle affirmé. « C'est une atteinte à la liberté individuelle et une intrusion inacceptable dans la vie privée. » Elle dénonce également une volonté de stigmatiser les personnes qui ont la chance de vivre dans un logement spacieux, alors que beaucoup de Français peinent à se loger.
Cette prise de position s'inscrit dans la ligne politique du Rassemblement National, qui défend le droit à la propriété et s'oppose aux politiques de contrôle de l'État sur la vie des citoyens. Marine Le Pen a ainsi saisi l'occasion pour critiquer la politique du logement du gouvernement, qu'elle juge inefficace et intrusive.
L'affaire a rapidement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, avec de nombreux internautes exprimant leur soutien à Marine Le Pen et dénonçant cette tentative de contrôle de l'État. Le débat sur la taille des logements et le droit à la propriété s'annonce donc animé dans les prochains jours.
En résumé, Marine Le Pen qualifie cette étude de l'Insee d'« aberration » et d'« attaque contre la liberté individuelle », et compare les mesures envisagées à une « folie collectiviste » rappelant l'époque de l'URSS. Elle appelle à la défense du droit à la propriété et à la liberté de choix en matière de logement.