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Le Québec est confronté à une recrudescence alarmante des épisodes de smog, et l'Association québécoise des médecins pour l'environnement (AQME) met en garde contre une sous-estimation des risques à long terme pour la santé publique. Au-delà des irritations temporaires, l'exposition chronique à la pollution atmosphérique peut engendrer des maladies graves et affecter la qualité de vie de nombreux Québécois.

Un problème croissant : Les pics de pollution, souvent liés aux émissions industrielles, au trafic routier et aux conditions météorologiques favorables à la stagnation de l'air, sont de plus en plus fréquents. Les particules fines (PM2.5) et l'ozone (O3), principaux constituants du smog, pénètrent profondément dans les poumons et le système cardiovasculaire, causant des dommages cumulatifs.

Les effets sur la santé : Les conséquences de l'exposition au smog sont multiples. Elles incluent :

• Maladies respiratoires : Aggravation de l'asthme, de la bronchite chronique et de l'emphysème. Augmentation des hospitalisations liées aux problèmes respiratoires.
• Maladies cardiovasculaires : Risque accru d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux et d'hypertension artérielle.
• Cancers : Des études suggèrent un lien entre l'exposition à long terme à la pollution atmosphérique et un risque accru de certains types de cancer, notamment le cancer du poumon.
• Effets sur le développement : L'exposition pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal et entraîner des problèmes de santé chez l'enfant.
• Impact sur la santé mentale : Des recherches récentes indiquent que la pollution atmosphérique peut également contribuer à l'anxiété et à la dépression.

L'AQME alerte : une vigilance accrue nécessaire L'AQME dénonce le manque de mesures adéquates pour protéger la population. L'organisation souligne que les normes de qualité de l'air actuelles sont souvent insuffisantes pour prévenir les effets néfastes sur la santé. Elle appelle à une action urgente pour réduire les émissions polluantes, notamment en favorisant les transports en commun, en encourageant l'utilisation de véhicules électriques et en renforçant la réglementation environnementale pour les industries.

Que pouvez-vous faire ? Face à cette crise de la qualité de l'air, il est important de prendre des mesures pour vous protéger et contribuer à la réduction de la pollution :

• Surveillez les alertes : Consultez régulièrement les prévisions de qualité de l'air et évitez les activités extérieures pendant les épisodes de smog.
• Utilisez un masque : Si vous devez sortir, portez un masque anti-pollution certifié.
• Réduisez votre empreinte carbone : Privilégiez les transports en commun, le vélo ou la marche. Économisez l'énergie chez vous et soutenez les initiatives écologiques.
• Faites entendre votre voix : Contactez vos représentants politiques et exigez des mesures plus ambitieuses pour protéger la qualité de l'air.

La qualité de l'air est un enjeu de santé publique majeur. En agissant ensemble, nous pouvons inverser la tendance et préserver la santé des générations futures.