Dieselgate : Peugeot et Citroën visés par une nouvelle action en justice pour tromperie
Dieselgate : Une nouvelle enquête frappe Peugeot et Citroën
L'affaire Dieselgate continue de secouer l'industrie automobile française. Cette fois, c'est au tour de Peugeot et Citroën d'être accusés de tromperie, avec une nouvelle action en justice imminente. Plusieurs associations de consommateurs ont annoncé leur intention de porter plainte, alléguant que les deux constructeurs auraient vendu, entre 2009 et 2015, près de 2 millions de véhicules équipés de logiciels truqués afin de manipuler les tests d'émissions polluantes.
Un schéma déjà connu
L'affaire Dieselgate a éclaté en 2015, révélant le scandale Volkswagen et ses manipulations sur les tests d'émissions de ses véhicules diesel. Depuis, plusieurs constructeurs automobiles ont été impliqués, et l'affaire a conduit à des condamnations et des amendes considérables. Les accusations portées contre Peugeot et Citroën s'inscrivent dans la même logique : l'utilisation de logiciels permettant de réduire artificiellement les émissions de polluants lors des tests en laboratoire, tandis que les véhicules émettaient bien plus de polluants dans des conditions réelles de conduite.
Près de 2 millions de véhicules concernés
Selon les associations de consommateurs, le nombre de véhicules concernés par cette affaire pourrait atteindre près de 2 millions. Il s'agirait principalement de modèles diesel vendus entre 2009 et 2015, incluant certains modèles populaires comme la Peugeot 308, la Peugeot 208, la Citroën C3 et la Citroën C4. Les associations estiment que les consommateurs ont été victimes d'une tromperie, car ils ont acheté des véhicules en pensant qu'ils respectaient les normes environnementales, alors qu'il en était autrement.
Quelles conséquences pour les consommateurs ?
Si les accusations sont avérées, les consommateurs pourraient obtenir des compensations financières pour le préjudice subi. Les associations de consommateurs demandent notamment la réparation du préjudice écologique, la remise en état des véhicules, et une indemnisation pour la perte de valeur des véhicules.
Une affaire qui s'annonce complexe
L'issue de cette nouvelle action en justice est incertaine. Peugeot et Citroën ont toujours nié avoir utilisé des logiciels truqués, affirmant que leurs systèmes de gestion moteur étaient conformes à la réglementation en vigueur. Cependant, les associations de consommateurs sont déterminées à prouver le contraire et à obtenir justice pour les consommateurs victimes de cette affaire de Dieselgate.
Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité d'une transparence accrue dans l'industrie automobile et d'un contrôle plus strict des émissions polluantes. Les consommateurs méritent de savoir ce qu'ils achètent et d'être informés de l'impact environnemental de leurs véhicules.