Narco-sous-marin high-tech intercepté en Colombie : Starlink, anti-radars et drones sous-marins, la nouvelle stratégie des cartels ?

2025-07-03
Narco-sous-marin high-tech intercepté en Colombie : Starlink, anti-radars et drones sous-marins, la nouvelle stratégie des cartels ?
Le Parisien

La Colombie a frappé un coup retentissant contre le narcotrafic avec la saisie d'un sous-marin autonome, apparemment utilisé pour transporter des stupéfiants. Ce qui rend cette affaire particulièrement intrigante, c'est l'arsenal technologique sophistiqué embarqué : une antenne Starlink, un système anti-radar et potentiellement des drones sous-marins. Cette découverte soulève de sérieuses questions sur l'investissement croissant des cartels dans des technologies de pointe pour échapper à la justice et optimiser leurs opérations illégales.

Un sous-marin de luxe pour le crime organisé

Le sous-marin, découvert flottant dans le golfe d'Urabá, près de la frontière avec le Panama, était loin d'être un simple engin de fortune. Il s'agissait d'une semi-submersible, conçue pour naviguer discrètement sous la surface de l'eau. Les autorités colombiennes ont estimé que sa construction avait nécessité un investissement considérable, suggérant une organisation criminelle bien établie et disposant de ressources financières importantes.

La technologie au service du narcotrafic : Starlink, anti-radars et drones ?

Ce qui a véritablement choqué les enquêteurs, c'est la présence d'une antenne Starlink à bord. Starlink, le système de communication par satellite de SpaceX, offre une connectivité internet à haut débit même dans les zones reculées. Son installation sur un sous-marin suggère que les trafiquants cherchaient à maintenir des communications sécurisées, sans être détectés par les autorités, tout en naviguant sur de longues distances.

L'existence d'un système anti-radar est également un élément clé. Il permettrait au sous-marin d'éviter la détection par les radars côtiers et les navires de patrouille, rendant sa navigation encore plus discrète. Selon certaines sources, des drones sous-marins pourraient également avoir été embarqués, utilisés pour la reconnaissance et le repérage des itinéraires maritimes.

Un test ou une opération en cours ?

Les autorités colombiennes envisagent plusieurs scénarios. Il est possible que le sous-marin ait été utilisé pour un test, afin de valider la technologie et d'évaluer son efficacité. Cependant, il est également probable qu'il s'agissait d'une opération en cours, visant à acheminer une importante cargaison de drogue vers les États-Unis ou l'Europe. L'enquête est en cours pour déterminer la destination finale du sous-marin et identifier les personnes impliquées dans cette opération sophistiquée.

L'évolution des techniques du crime organisé

La saisie de ce narco-sous-marin high-tech met en lumière l'évolution des techniques utilisées par les cartels de la drogue. De plus en plus, ces organisations investissent dans des technologies avancées, telles que les drones, les systèmes de cryptage et les logiciels de surveillance, pour échapper à la justice et optimiser leurs opérations. Cette tendance représente un défi majeur pour les forces de l'ordre, qui doivent s'adapter en permanence pour contrer ces nouvelles menaces.

L'utilisation de Starlink, en particulier, marque une étape importante, car elle démontre la volonté des cartels de disposer d'une communication fiable et sécurisée, même en haute mer. Il est probable que d'autres narco-sous-marins équipés de technologies similaires soient en construction ou déjà en opération, ce qui rend la surveillance des côtes colombiennes encore plus cruciale.

Recommandations
Recommandations