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Un an après la clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Valériane Ayayi, capitaine de l'équipe de France de volleyball, exprime une profonde déception. Invitée de l'Intégrale Sport sur RMC, elle dresse un bilan sans concession, pointant du doigt un manque de suivi et de concret après l'euphorie initiale.

L'ambiance électrique, la ferveur du public, l'excitation des compétitions... Valériane Ayayi se souvient avec émotion de ces moments inoubliables vécus lors des JO de Paris. L'équipe de France de volleyball, portée par son leadership, avait brillé sur le terrain, laissant entrevoir un avenir prometteur. Mais un an plus tard, la capitaine exprime son amertume face à la réalité.

"C'est une énorme déception," confie-t-elle à RMC. "On avait l'impression qu'il y aurait un véritable héritage après les Jeux, un élan pour le développement du sport en France. Malheureusement, ce n'est pas le cas." Elle déplore un manque d'investissement dans les infrastructures, une diminution du soutien financier aux clubs et une absence de véritable plan de relance pour le volleyball.

Valériane Ayayi souligne également le manque de visibilité accordée aux athlètes après les Jeux. "On a été mis en avant pendant les JO, c'est vrai. Mais après, on a l'impression de disparaître. Les médias s'intéressent plus aux sports populaires qu'aux sports moins médiatisés, comme le volleyball." Elle regrette que le travail accompli par l'équipe de France ne soit pas davantage valorisé et qu'il n'y ait pas plus d'opportunités pour les jeunes joueurs.

La capitaine de l'équipe de France appelle à une prise de conscience collective. "Il faut que les décideurs politiques et les acteurs du monde du sport se rendent compte de l'importance de soutenir le sport de haut niveau, mais aussi et surtout le sport amateur. C'est en créant une base solide que l'on pourra continuer à former de futurs champions." Elle insiste sur la nécessité d'investir dans la formation des jeunes, d'améliorer les infrastructures et de promouvoir le sport auprès du grand public.

Le témoignage de Valériane Ayayi est un appel au réveil. Il rappelle que les Jeux Olympiques et Paralympiques ne sont pas une fin en soi, mais un tremplin pour le développement du sport en France. Il est urgent de transformer l'euphorie initiale en actions concrètes pour que l'héritage des JO de Paris 2024 ne soit pas une déception amère.